Les contes de Terremer | 02/03/2007 17:27 | |
Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas eu de nouvelles du studio Ghibli depuis "Le château ambulant". Les créateurs de "Princesse Mononoke" lancent, le 4 avril, "Les contes de Terremer" réalisé cette fois par Goro Miyazaki, le fils du célèbre Hayao. Les premières images nous montrent un anime fidèle à ses prédécesseurs. ![]() Les contes de Terremer est adapté de la série de romans Terremer écrit par Ursula K. Le Guin dans les années 60. En fait, l’accent est mis en particulier sur le troisième volume l’Ultime Rivage . Quant au graphisme et au design character , on peut dire qu’il est largement inspiré de Shuna no Tabi , dessiné par Miyazaki père. (voir illustration sur la gauche) "Autrefois, les hommes et les dragons faisaient un. Les hommes choisirent la terre et la mer, les dragons le vent et le feu" . Terremer est un monde d’îles et d’eau peuplé de dragons (les Innommables) où la sorcellerie est une science qui peut faire souffler le vent dans les voiles des barques, guérir les maladies et apaiser les tremblements de terre. Tout l’archipel qui forme ce monde est un étrange mélange de terre et de mer saupoudré d’une puissante couche de magie, dont seuls les meilleurs des sorciers formés à l’école de Roke, sur la Mer du Centre, peuvent en distinguer les possibilités. Ged possède incontestablement les capacités pour devenir un grand sorcier, de ceux qui restent dans la mémoire des hommes sous forme de Gestes ou de Lais que l’on ne se lasse pas de chanter. Il lui faudra poursuivre une ombre mortellement dangereuse qu’il a lui-même évoquée sur la mer jusqu’aux Lointains Est, au-delà de toute île connue, là où les sortilèges sont modifiés dans leur nature même. Il lui faudra également récupérer les deux morceaux brisés de l’amulette d’Erreth-Akbe jusque dans les Tombeaux d’Atuan farouchement gardés, et enfin en passant par les îles où vivent les dragons, aller jusqu’au pays des morts, pour ressouder la trame du monde et lui redonner son unité perdue. Mais le chemin est long du petit chevrier de Gont à l’Archimage de toutes les îles du monde... |
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